Sommet COP28 de Dubaï sur le climat – Principaux résultats et engagements futurs

Alors que le monde est aux prises avec les impacts croissants de la crise climatique, les Émirats arabes unis organiseront un rassemblement important à Dubaï.

Cet événement crucial, la COP28, marque un tournant crucial dans les efforts internationaux visant à lutter contre le réchauffement climatique et ses effets en cascade. Rassemblant un large éventail de participants, notamment des dirigeants mondiaux, des défenseurs de l'environnement et des personnalités du monde des affaires, le sommet cherche à ouvrir la voie à l'atténuation des événements météorologiques extrêmes et de l'élévation du niveau de la mer qui menacent les communautés du monde entier.

Toutefois, la poursuite d’un front uni contre le changement climatique se heurte à des défis de taille. La conférence se déroule dans un contexte de tensions profondément enracinées entre les nations lourdement responsables des émissions de gaz à effet de serre et celles les moins coupables mais les plus vulnérables au dérèglement climatique. Cette disparité souligne l'urgence d'une action collective stratégie qui comble le fossé entre les pays développés et les pays en développement dans la lutte contre une menace mondiale croissante.

Points clés à retenir

  • La COP28 est une conférence climatique cruciale à Dubaï pour lutter contre le réchauffement climatique.
  • Le sommet aborde la nécessité d’une adaptation mondiale à l’escalade des événements météorologiques extrêmes.
  • Cela met en lumière le fossé entre les pays à fortes émissions et les pays vulnérables à la recherche d’un terrain d’entente.

Comprendre la COP28

COP28 signifie un sommet crucial dans le discours environnemental mondial en cours en DubaiEmirats Arabes Unis. Cette assemblée est la dernière des conférences annuelles des Nations Unies, officiellement connue sous le nom de Conférence des Parties (FLIC). Ici, des délégués de divers pays se réunissent pour faire progresser les efforts collectifs contre le changement climatique.

L’origine de ces conférences remonte à un traité de l’ONU il y a plus de trois décennies, visant à faire face au problème alors naissant du réchauffement climatique. Les réunions successives se sont appuyées sur cette base, avec une réussite historique lors de la COP21. Le Accord de Paris y a été ratifiée, fixant un objectif visant à limiter la hausse des températures mondiales en dessous de 2 degrés Celsius et, plus favorablement, à 1,5 degrés.

La COP28 représente à la fois un point de contrôle et un catalyseur des ambitions climatiques internationales. L’objectif est d’examiner les progrès réalisés et de préciser et intensifier les actions requises dans le cadre de l’Accord de Paris. Cela implique d’évaluer de manière critique les stratégies actuelles et éventuellement de forger de nouveaux engagements pour garantir que le monde reste sur la voie désignée vers un avenir plus durable.

Le différend à la COP28

La convention annuelle sur le climat a suscité un débat en raison du rôle de l'hôte de cette année, les Émirats arabes unis, un important producteur de pétrole. La décision de nommer le sultan Al Jaber, figure de proue du secteur pétrolier des Émirats arabes unis, comme président du sommet, a intensifié ces différends. Les critiques soutiennent que son implication présente un conflit d'intérêt, entravant l’intégrité des discussions sur le climat.

Malgré les demandes de plus 100 membres du Parlement américain et européen pour qu'Al Jaber démissionne, des personnalités notables ont soutenu son direction, soulignant sa contribution à la définition d'objectifs ambitieux de durabilité pour les Émirats arabes unis.

Le sommet a fait l'objet d'un examen minutieux en raison de ses prétendues répercussions sur droits humains et liberté d'expression, avec des inquiétudes quant à la représentation des populations indigènes et groupes de la société civile. L'implication de Brevet des lobbyistes des lobbyistes du carburant a soulevé des questions sur la capacité du sommet à rester compris.

Des organisations militantes, dont Amnesty International et divers Groupes de réflexion, ont souligné le rôle essentiel d'un dialogue ouvert sur la politique environnementale, soulignant que la contribution de divers groupes est cruciale pour parvenir à des solutions climatiques globales et équitables.

Principaux participants à la COP28

La COP28 devrait accueillir un éventail de personnalités éminentes du monde entier. Les dirigeants et délégués de plus de 160 pays, parmi lesquels le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Japon, ont confirmé leur participation.

Le monarque du Royaume-Uni, le roi Charles III, devrait se montrer remarquable en prononçant le discours d'ouverture de la cérémonie d'ouverture. Une autre présence significative sera le pape François, ce qui marquera la première fois qu'un pape actuel assistera à une conférence de la COP.

Même si la liste définitive des orateurs sera confirmée à l'approche de l'événement, des absences critiques ont été constatées, notamment le président américain Joe Biden et le dirigeant chinois Xi Jinping. Cependant, tous deux ont récemment exprimé leur engagement en faveur d’un recours accru aux énergies renouvelables.

Des représentants de grandes nations pétrolières, dont l'Arabie saoudite et la Russie, seront présents, ainsi que des dirigeants de zones touchées par des conflits, comme Israël et les territoires palestiniens.

Dans le secteur des entreprises, des personnalités influentes de l'industrie des combustibles fossiles et de la finance, notamment le PDG de BlackRock, Larry Fink, devraient révéler leurs plans pour adopter des solutions énergétiques plus propres. Leurs engagements sont surtout observés à la lumière d'absences passées, comme lors du sommet de l'année dernière en Egypte.

Examen mondial des objectifs climatiques de la COP28

  • Le bilan mondial révèle un écart crucial entre les efforts actuels et les objectifs énoncés dans l’Accord de Paris.
  • Huit années se sont écoulées, les émissions n’ont pas diminué de manière significative et les opportunités de réduction significative deviennent de plus en plus rares.
  • La COP28 marque un tournant charnière alors que les nations se retrouvent face à des analyses mesurant l’écart entre leurs ambitions climatiques déclarées et les progrès réels.
  • Melanie Robinson du World Resources Institute donne un aperçu, indiquant que même si les nations s'éloignent des objectifs climatiques établis, un plan approfondi et solide pour rectifier cette trajectoire est à leur disposition.
  • Le Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques Cela sous-tend l’importance de cet événement, car il pourrait constituer un moment critique de prise de conscience et un tournant potentiel vers une plus grande responsabilisation et une plus grande action.
  • La voie à suivre implique de renforcer la transparence, d’accélérer la poursuite des engagements en faveur de zéro émission nette et de se concentrer sur les directives fondées sur la science indiquées dans des rapports tels que ceux du GIEC.
  • Les efforts doivent également se concentrer sur les stratégies d’adaptation mondiales et sur la création d’un fonds pour les pertes et dommages afin de faire face aux conséquences immédiates du changement climatique.

Les sujets critiques de la COP28

Au cœur des discussions à Dubaï, des questions récurrentes comme la mise en place d'un perte et dommage fonds et la transition cruciale de combustibles fossiles persistent comme thèmes dominants. Des délégués du monde entier se plongeront dans les nuances de la transition vers énergie propre solutions et aborder les aspects financiers de adaptation au climat.

Le dialogue se poursuit pour savoir s'il faut complètement suppression progressive ou progressivement réduction progressive la consommation de pétrole et gaz, un différend non encore résolu depuis la COP27. Notamment, des nations influentes comme Chine et certaines producteur de pétrole les pays sont enclins à une réduction progressive, surtout compte tenu de leur importance les émissions de gaz à effet de serre depuis charbon.

L'accent sera également mis sur les détails opérationnels du perte et dommage fonds de compensation, conçu pour diriger les fonds des pays à revenus plus élevés, contributeurs historiquement importants aux émissions, vers les pays plus vulnérables confrontés à de graves impacts climatiques tels que des émissions prolongées. sécheresse et en hausse niveaux de la mer.

Les efforts s'accélèrent pour activer le fonds d'ici 2024, avec un arrangement provisoire recommandé pour le La Banque mondiale à héberger et gérer le fonds pendant une période intérimaire de quatre ans. Cet aspect représente un débat controversé et sophistiqué qui pourrait influencer de manière significative les résultats de la COP28.

L’accent est mis sur l’abandon rapide, à l’échelle mondiale, de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles approuver robuste action climatique internationale. À l'ordre du jour est également l'amélioration émissions de méthane réduction et promotion la capture et le stockage du carbone les technologies. L'expansion de énergie renouvelable adoption à l’échelle mondiale, aux côtés de transition énergétique de la secteur privé, reste une priorité, en recherchant l'unité avec les nations références vertes.

Financement climatiquerésilience, et l'équilibre entre nature la conservation et le développement humain doivent également être abordés, en évaluant comment les efforts collectifs peuvent atténuer gaz carbonique et autre gaz à effet de serre émissions tout en améliorant la nature rôle dans un avenir durable.

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