COP 28 Dubaï : dévoilement des objectifs climatiques et des stratégies pour un avenir durable
La Conférence COP28 sur le changement climatique devrait avoir lieu à Dubaï, aux Émirats arabes unis, en novembre/décembre 2023, marquant une étape importante dans les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. La conférence, organisée par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), vise à favoriser un consensus entre les nations sur une action climatique décisive. L’accueil de la COP28 par les Émirats arabes unis, pays connu pour ses richesses pétrolières, souligne son engagement à diriger la transition vers une énergie plus propre et un avenir plus durable.
La conférence comportera des consultations ouvertes sur divers domaines thématiques, la présidence de la COP28 invitant diverses parties prenantes à contribuer. Cette approche collaborative devrait faciliter un échange solide de perspectives et de solutions innovantes pour lutter contre le changement climatique. Le sultan Ahmed Al Jaber, PDG de la Abu Dhabi National Oil Company, dirigera les négociations de la COP28, soulignant la nécessité d'une participation active des grandes sociétés pétrolières et gazières dans la lutte contre ce défi mondial.
Comprendre la COP 28
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2023, communément connue sous le nom de COP 28, est la prochaine réunion mondiale annuelle de la Conférence des Parties (COP) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Après la COP27 qui s'est tenue à Glasgow, la COP 28 est un rassemblement incontournable des dirigeants et parties prenantes du monde entier dans la lutte contre le changement climatique.
La COP 28 à Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre 2023, vise à poursuivre l'établissement et le renforcement de la coopération internationale en matière d'action climatique. La COP 28 offre une plate-forme de dialogue constructif, où les pays peuvent échanger des idées et des bonnes pratiques, examiner les progrès et fixer de nouveaux objectifs pour accélérer la transition mondiale vers un avenir à faibles émissions de carbone.
En préparation de l'événement, les Émirats arabes unis ont formulé leur plan d'action pour la COP 28, en se concentrant sur la refonte, le redémarrage et le recentrage de l'agenda climatique. Le sultan Ahmed Al Jaber, directeur général de la plus grande compagnie pétrolière des Émirats arabes unis, a été nommé pour diriger les négociations mondiales sur le climat de la COP28 en tant qu'envoyé des Émirats arabes unis pour le climat. Les antécédents d'Al Jaber peuvent à première vue sembler controversés ; cependant, cela reflète également l’importance d’impliquer les pays producteurs d’énergie dans ces discussions cruciales.
La COP 28 à Dubaï reprendra là où les discussions de Glasgow se sont arrêtées, en s'appuyant sur les buts et objectifs de l'Accord de Paris. Les participants discuteront des étapes nécessaires pour parvenir à des réductions substantielles des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 et accroître la réponse mondiale visant à protéger les sociétés et les écosystèmes des effets désastreux du changement climatique. En outre, la COP 28 affinera considérablement les stratégies visant à stimuler le financement climatique et à renforcer les mesures d'adaptation et d'atténuation dans les régions vulnérables.
En fin de compte, la COP 28 devrait être un moment charnière pour l’action climatique dans les années à venir, reflétant l’engagement des nations à travailler ensemble pour relever les défis urgents du changement climatique. En favorisant la collaboration multilatérale, la COP 28 à Dubaï espère ouvrir la voie à un avenir plus vert et plus durable pour tous.
Le rôle des Émirats arabes unis
Les Émirats arabes unis (EAU) ont lutté de manière significative contre le changement climatique et ont facilité les discussions mondiales sur cette question urgente. Récemment, Dubaï a remporté sa candidature pour accueillir la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) en 2023, plaçant ainsi les Émirats arabes unis à l'avant-garde de l'action climatique en ces temps critiques.
L'une des figures clés des efforts climatiques des Émirats arabes unis est le sultan Ahmed Al Jaber, directeur général de l'Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC). Il a été nommé pour diriger les négociations mondiales sur le climat de la COP28 à Dubaï plus tard cette année. Son expertise dans le secteur de l'énergie et l'engagement des Émirats arabes unis en faveur d'un avenir durable le rendent bien placé pour guider la communauté internationale à travers ces conversations essentielles.
La COP28 UAE se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023, à Expo City Dubai. La conférence vise à unir les nations pour lutter contre le changement climatique en se concentrant sur l’accélération d’une transition énergétique juste, ordonnée et équitable. En outre, la conférence abordera le financement climatique, en soulignant l'importance de soutenir la nature, la vie et les moyens de subsistance au cœur de l'action climatique.
L'approche proactive des Émirats arabes unis en matière de réduction des émissions est évidente dans leur ambitieux plan d'action climatique. La nation travaille en faveur d'un avenir durable, investit dans les sources d'énergie renouvelables et développe des technologies de pointe pour atteindre cet objectif. Cette détermination à cesser de dépendre des combustibles fossiles témoigne de l'engagement des Émirats arabes unis à lutter contre le changement climatique.
En conclusion, le rôle des Émirats arabes unis dans la facilitation de la COP28 démontre leur engagement à lutter contre le changement climatique mondial. Avec le sultan Ahmed Al Jaber à la tête des discussions et en toile de fond de l’Expo City Dubaï avant-gardiste, la conférence COP28 promet d’être un événement crucial qui catalysera l’action internationale dans la lutte contre le changement climatique.
Action climatique et Accord de Paris
La 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, ou COP28, se tiendra à Dubaï, aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023. Cette conférence vise à s'appuyer sur les succès précédents et à faciliter la collaboration mondiale pour résoudre la question urgente du changement climatique.
La mise en œuvre et l’avancement de l’Accord de Paris, qui comprend un ensemble d’objectifs climatiques internationaux établis en 2015, seront au cœur des discussions de la COP28. L’Accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique en dessous de deux °C, de préférence à 1,5 °C, contre aux niveaux préindustriels. En outre, il cherche à améliorer le soutien aux pays en développement, notamment en matière de financement, de transfert de technologie et de renforcement des capacités.
L’un des principaux mécanismes de l’Accord de Paris sont les contributions déterminées au niveau national (NDC). Ces CDN décrivent les engagements individuels pris par les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, s'adapter aux impacts du changement climatique et favoriser un développement sobre en carbone et résilient au climat. Les délégués de la COP28 doivent évaluer les progrès des CDN et identifier les opportunités pour renforcer l’ambition et l’action.
Le bilan mondial sera essentiel pour évaluer les progrès mondiaux au cours de la conférence. Mené tous les cinq ans, le Bilan mondial vise à évaluer les efforts collectifs des pays participants pour atteindre les objectifs à long terme de l'Accord de Paris. Cet examen complet met en évidence les succès et les défis de l’action climatique et permet de mieux comprendre quels domaines nécessitent des efforts et des ressources accrus.
Pour assurer le succès de la COP28 et de l’Accord de Paris, les participants doivent s’engager dans un dialogue constructif fondé sur la science, la coopération et la compréhension mutuelle. Les nations doivent travailler ensemble à la transition vers un avenir plus durable et plus résilient, en donnant la priorité aux efforts d’atténuation et d’adaptation conformément aux objectifs climatiques mondiaux.
Faire face à la crise climatique
Alors que le monde est confronté aux menaces croissantes du changement climatique et du réchauffement climatique, la COP28 à Dubaï vise à unir les pays pour prendre des mesures décisives pour relever ces défis. L’augmentation de la température mondiale, provoquée par les émissions de gaz à effet de serre, met en danger les moyens de subsistance et les écosystèmes tout en exacerbant les pertes et les dommages dus aux catastrophes liées au climat.
L’une des priorités essentielles de la COP28 est de renforcer les mesures d’adaptation en faveur des communautés et des régions vulnérables. En renforçant les infrastructures résilientes au changement climatique, en améliorant la sécurité alimentaire et en améliorant l’accès à l’eau potable, les pays peuvent contribuer à garantir le bien-être de leurs citoyens tout en minimisant les effets néfastes des chocs climatiques. Investir dans l’adaptation préserve les acquis du développement existants et crée de nouvelles opportunités de croissance durable.
Simultanément, la COP28 cherche à accélérer la transition mondiale vers zéro émission nette. Cela implique de promouvoir les sources d’énergie renouvelables, d’améliorer l’efficacité énergétique et de favoriser l’innovation dans les technologies propres. Le plan ambitieux des Émirats arabes unis pour le sommet comprend des engagements visant à doubler l'efficacité énergétique, à tripler la capacité d'énergie renouvelable pour la porter à 11 000 GW à l'échelle mondiale et à doubler la production d'hydrogène pour la porter à 180 millions de tonnes par an d'ici 2030. Ces efforts collectifs joueront un rôle crucial dans le ralentissement de la hausse de la température mondiale. et atténuer les conséquences les plus graves du changement climatique.
Tout au long de la COP28, les nations participantes s’efforceront de trouver un terrain d’entente sur des politiques climatiques vitales. Les pays en développement, en particulier, jouent un rôle central dans la lutte contre la crise climatique. En tant que tel, le sommet comblera les divisions historiques entre le Nord et le Sud, garantissant une représentation et un soutien équitables à toutes les nations impliquées.
En conclusion, la COP28 à Dubaï offre à la communauté internationale une occasion cruciale de se rassembler et d’affronter de front la crise climatique. Grâce à des stratégies d’adaptation et à des efforts concertés vers zéro émission nette, les pays doivent saisir cette occasion pour protéger la planète, préserver les moyens de subsistance et assurer un avenir durable aux générations futures.
Transition énergétique et énergies renouvelables
La transition énergétique et le développement des sources d'énergie renouvelables jouent un rôle majeur dans les discussions de la COP28 à Dubaï. Les Émirats arabes unis (EAU) visent à démontrer leur engagement continu en faveur de l’action climatique en augmentant la capacité d’énergie renouvelable, en diversifiant leur mix énergétique et en favorisant l’innovation dans les technologies propres.
L'un des principaux engagements de la prochaine conférence est de tripler la capacité mondiale d'énergie renouvelable pour la porter à 11 000 gigawatts (GW) et de doubler la production d'hydrogène pour la porter à 180 millions de tonnes par an d'ici 2030. Parallèlement à ces objectifs ambitieux, la COP28 vise à encourager les gouvernements et les parties prenantes du secteur privé à travailler en collaboration pour accélérer le développement de solutions liées aux énergies renouvelables et aux énergies propres.
Masdar, un leader mondial des énergies renouvelables et du développement urbain durable basé aux Émirats arabes unis, devrait jouer un rôle important dans la réalisation de ces objectifs. Grâce à son expertise dans le développement et la gestion de projets d'énergies renouvelables à grande échelle, Masdar peut contribuer à la dynamique mondiale de progrès des technologies d'énergie propre et aider les pays à mettre en œuvre leurs plans de transition énergétique.
La nature est également un facteur essentiel dans le secteur des énergies renouvelables. L’intégration de solutions fondées sur la nature dans les stratégies de transition énergétique peut favoriser le développement de systèmes énergétiques résilients et à faibles émissions de carbone tout en bénéficiant à la biodiversité et aux écosystèmes. Les discussions de la COP28 souligneront l’importance d’équilibrer les approches innovantes en matière d’énergie propre et la préservation de l’environnement naturel.
La COP28 vise à favoriser une compréhension commune des défis et des opportunités de la transition énergétique mondiale en offrant une plateforme permettant aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile d'échanger des idées et des points de vue. La conférence constitue un moteur crucial pour les nations du monde entier pour s'unir, agir et mettre en œuvre des mesures concrètes qui ouvrent la voie à un avenir plus durable et à faibles émissions de carbone.
Aspects financiers de l’action climatique
Alors que le monde se prépare à la COP28 à Dubaï, aborder les aspects financiers de l’action climatique reste un élément crucial de la lutte contre le changement climatique. Le financement climatique implique la mobilisation de ressources financières pour soutenir à la fois les efforts d’atténuation et d’adaptation. Il joue un rôle essentiel en permettant aux entreprises et aux gouvernements de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’abandonner les combustibles fossiles.
La Banque mondiale et le Parlement européen sont des institutions financières clés engagées dans la promotion d'investissements écologiquement durables. Ils aident à mobiliser des fonds pour des initiatives liées au changement climatique, telles que des projets d'énergies renouvelables, afin de réduire la dépendance mondiale aux combustibles fossiles. Les pays sont également encouragés à renforcer leurs politiques et réglementations pour accroître la transparence et la responsabilité.
Une préoccupation importante en matière de financement climatique est le risque de greenwashing, où les entreprises prétendent être respectueuses de l'environnement sans procéder à des réductions significatives de leurs émissions de gaz à effet de serre. Les investisseurs et les gestionnaires d’actifs doivent adopter des processus de diligence raisonnable rigoureux et suivre des directives claires pour y remédier. Ils devraient également promouvoir l’adoption de cadres de divulgation robustes et développer des mesures permettant de suivre l’impact réel des investissements sur l’environnement.
L’accès au financement climatique pour les pays en développement est essentiel pour leur permettre de s’adapter au changement climatique et d’adopter des technologies plus propres. Les institutions financières internationales devraient œuvrer activement pour combler le fossé entre les pays développés et les pays en développement, en les soutenant avec des outils financiers adaptés à leur situation particulière.
En résumé, les aspects financiers de l’action climatique jouent un rôle important dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Il faut prêter attention à des facteurs tels que la mobilisation du financement climatique, la promotion de la transparence et de la responsabilité, ainsi que le soutien aux pays en développement à mesure que nous progressons vers la COP28 et au-delà.
Importance de l’inclusivité
Les Émirats arabes unis et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) ont mis l'accent sur la promotion de l'inclusivité et de la transparence pour la COP28 à Dubaï. Cette stratégie vise à garantir que les voix du monde entier, en particulier celles des pays les plus touchés par le changement climatique, soient entendues et prises en compte dans les processus décisionnels.
L’inclusivité joue un rôle important dans l’engagement de la société civile et des parties prenantes des pays en développement. Ces groupes sont souvent les plus durement touchés par le changement climatique, mais disposent de ressources et de plateformes limitées pour défendre leurs besoins. En favorisant un environnement inclusif, la COP28 vise à offrir un espace de dialogue ouvert et de collaboration, permettant aux participants de présenter leurs perspectives et les défis liés au changement climatique.
La sécurité alimentaire est une autre question cruciale qui devrait être prise en compte dans le cadre inclusif de la COP28. Les pays en développement sont particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique sur l’agriculture, la pêche et les écosystèmes, qui affectent directement leur sécurité alimentaire. En intégrant les discussions sur la sécurité alimentaire à l’ordre du jour de la COP28, la conférence peut faciliter des solutions et des stratégies ciblées pour garantir l’accès à une alimentation durable et nutritive pour toutes les populations.
L'engagement de la COP28 en faveur de l'inclusivité est essentiel pour faire progresser la lutte mondiale contre le changement climatique. En faisant entendre diverses voix de tous les niveaux de la société, la conférence vise à créer un sentiment partagé d'appropriation des résultats environnementaux, en favorisant la collaboration et en promouvant un changement transformateur.
Le rôle de l’utilisation des terres et des systèmes alimentaires
La durabilité de l’utilisation des terres et des systèmes alimentaires joue un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. La COP28, qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, reconnaît l'importance de ces facteurs dans la lutte contre le changement climatique. La conférence mettra l'accent sur la nécessité de politiques et d'investissements intégrés pour lutter contre les initiatives de conservation du climat et de la nature.
Les systèmes alimentaires contribuent de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre, à la perte de biodiversité et à la dégradation des terres. En conséquence, la COP28 a intégré un programme sur les systèmes alimentaires et l’agriculture, qui vise à favoriser les discussions sur la mise en œuvre de pratiques durables dans ces secteurs. Le programme recherche des solutions innovantes pour réduire les émissions, améliorer la résilience climatique et promouvoir une utilisation durable des ressources.
L'un des principaux objectifs de la COP28 Dubaï est d'encourager les gouvernements à revoir et à réévaluer leurs politiques et pratiques d'utilisation des terres. Cela inclut la promotion d’une agriculture durable, la réduction de la déforestation et l’adoption d’initiatives de reboisement. L’adoption de ces mesures contribuera à réduire les émissions mondiales et soutiendra l’objectif 30×30 de biodiversité récemment adopté.
Les efforts visant à modifier les systèmes alimentaires mondiaux sont essentiels pour réduire les impacts du changement climatique. Des mesures telles que l’adoption d’un régime alimentaire à base de plantes, la réduction du gaspillage alimentaire et l’amélioration des processus de la chaîne d’approvisionnement peuvent réduire considérablement l’empreinte environnementale de ces systèmes. La COP28 encouragera les discussions visant à combler le fossé entre les politiques, le financement et les progrès technologiques dans le secteur alimentaire.
En résumé, l’utilisation des terres et les systèmes alimentaires joueront un rôle central dans les discussions et initiatives de la COP28. Les pays peuvent œuvrer collectivement à un avenir plus résilient et plus respectueux de l’environnement en se concentrant sur la durabilité, en réévaluant les politiques et en promouvant des solutions innovantes.
L’avenir de l’industrie pétrolière et gazière
Le prochain sommet COP28 à Dubaï met l'accent sur l'industrie pétrolière et gazière, en particulier si l'on considère la nomination du PDG d'Abu Dhabi National Oil Company, Sultan Ahmed Al Jaber, à la tête des négociations. Ce sommet se concentrera sur l'avenir de l'industrie dans un contexte de pression mondiale croissante pour lutter contre le changement climatique et passer à des formes d'énergie plus propres.
Les producteurs de pétrole et de gaz seront confrontés à un double défi dans les années à venir. D’une part, ils doivent maintenir leur rôle vital dans la satisfaction de la demande énergétique mondiale. D’un autre côté, ils doivent activement réduire leur empreinte carbone conformément à leurs engagements pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Cet exercice d’équilibre exigera que les acteurs pétroliers et gaziers investissent dans de nouvelles technologies et des processus plus propres.
Alors que les pays et les organisations du monde entier militent en faveur de solutions énergétiques vertes, l’avenir de l’industrie du charbon semble être en jeu. Le charbon est depuis longtemps le combustible fossile le plus polluant, et des efforts concertés sont déployés pour l’éliminer progressivement au profit d’options énergétiques plus propres et renouvelables. Dans ce contexte, la COP28 pourrait voir des discussions sur la transition vers l’abandon du charbon ou au moins sur l’atténuation de son impact environnemental.
L’industrie pétrolière et gazière se concentrera probablement sur les technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone (CCUS). Ces méthodes visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre en capturant le dioxyde de carbone et en le stockant en toute sécurité sous terre ou en le réutilisant pour d'autres usages. La mise en œuvre des technologies CCUS est une voie potentielle pour que l’industrie puisse continuer à fonctionner tout en respectant ses objectifs climatiques.
Une autre possibilité est l’utilisation croissante de l’hydrogène, notamment dans sa variante verte. L’hydrogène peut servir de source de carburant dans de nombreux secteurs, permettant aux grandes sociétés pétrolières et gazières de conserver leur part de marché de l’énergie tout en s’éloignant des formes d’énergie à forte teneur en carbone.
Dans l’ensemble, l’avenir de l’industrie pétrolière et gazière est incertain, mais la COP28 constituera une plateforme cruciale pour les discussions sur la nécessité pour le secteur de s’adapter à la transition mondiale vers des sources d’énergie plus propres et plus durables.
Impact de la COP 28 sur la durabilité
La COP 28, qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, jouera un rôle important pour répondre au besoin urgent de solutions durables et promouvoir l'engagement mondial dans la lutte contre le changement climatique.
La conférence vise à présenter des stratégies concrètes et des plans d'action pour réduire les émissions mondiales de 43% d'ici 2030. Il s'agit d'une étape cruciale, marquant la moitié du chemin depuis l'Accord de Paris et nous rapprochant de l'échéance de 2030.
L'ordre du jour de la COP 28 comprendra des engagements essentiels de la part des gouvernements pour transformer le secteur de l'énergie. L’une de ces responsabilités consiste à doubler l’efficacité énergétique et à tripler la capacité d’énergie renouvelable pour atteindre 11 000 GW dans le monde. En outre, il est prévu de doubler la production d’hydrogène pour la porter à 180 millions de tonnes par an d’ici 2030, contribuant ainsi de manière significative à une production d’énergie plus verte.
L’événement devrait renforcer les tendances régionales en matière de durabilité de plusieurs manières. En tant que pays hôte, les Émirats arabes unis (EAU) tiennent à mettre en valeur leurs références écologiques et à démontrer leur engagement en faveur du développement durable. Le président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan, a souligné l'engagement du pays à jouer un rôle responsable en tant que fournisseur d'énergie tout en poursuivant une transition vers des ressources et des technologies alternatives.
La COP 28 à Dubaï aura également un impact durable sur la durabilité mondiale au-delà de la région. Les gouvernements, les organisations et les individus seront incités à agir de manière décisive, à mettre en œuvre des pratiques durables et à investir dans des solutions vertes.
En résumé, la COP 28 promet de catalyser le changement, en stimulant des efforts et une collaboration renouvelés pour poursuivre un avenir durable. La conférence sera indispensable pour définir la feuille de route vers une planète plus verte et plus durable en réunissant les dirigeants mondiaux et en stimulant l'action dans divers secteurs industriels.
Médias et publicité de la COP 28
Les médias et la publicité entourant la COP 28 à Dubaï sont importants, avec divers médias internationaux et personnalités éminentes partageant leurs points de vue sur la conférence sur le climat. Le célèbre journal The Guardian a activement couvert la COP 28 dans ses publications, soulignant son importance, ses objectifs et ses résultats potentiels.
L'un des aspects essentiels des médias et de la publicité pour la COP 28 a été la participation active de divers comptes de médias sociaux. Ces comptes se sont concentrés sur le partage d’informations pertinentes, la sensibilisation à l’action climatique et l’encouragement du dialogue mondial.
John Kerry, l’envoyé spécial du président américain pour le climat, est une voix critique dans la couverture médiatique de la COP 28. Il a soutenu la conférence et la nécessité d’une action climatique mondiale immédiate. En outre, Kerry a exhorté la communauté internationale à travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris.
Une autre personnalité pertinente commentant la COP 28 est Marc Owen Jones, un expert en désinformation numérique et en propagande en ligne. Il a fait part de ses inquiétudes concernant les campagnes numériques qui pourraient potentiellement tenter de manipuler les conversations en ligne et promouvoir les intérêts d'importants producteurs de pétrole et de gaz au cours de la conférence.
Le ton général de la couverture médiatique et de la publicité entourant la COP 28 a été essentiellement neutre, fournissant une analyse et un aperçu complets. Toutefois, les affirmations fausses et exagérées doivent être évitées afin de garantir une représentation équilibrée et précise de la conférence et de son potentiel à piloter l’action climatique mondiale.
Leçons de la COP 27 et de l’Égypte
L'Égypte a accueilli la COP 27, jetant les bases de discussions et de plans d'action réussis sur le climat lors de la COP 28 à Dubaï, prévue en novembre 2023. L'Égypte et les Émirats arabes unis ont travaillé ensemble pour relever les défis cruciaux du changement climatique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans le cadre de une poussée régionale en faveur de l’action climatique.
Lors de la COP 27, l’accent a été mis sur la diversification des sources d’énergie en dehors du pétrole et du gaz, la réduction des émissions de CO2 et la satisfaction des besoins des populations croissantes et des économies en expansion. Ces objectifs s'alignent sur l'engagement des Émirats arabes unis en faveur d'une approche ambitieuse, inclusive et axée sur les solutions pour la COP 28.
Le rôle de l'Égypte en tant que pays hôte a démontré son engagement en faveur de l'action climatique et du développement durable. En tant qu'hôte de la COP 28, Dubaï s'appuiera sur les résultats et les leçons tirées des efforts de l'Égypte lors de la COP 27, en les appliquant de manière tout aussi ambitieuse pour réaliser des progrès substantiels.
De plus, la COP 27 en Égypte s'est concentrée sur la promotion de la coopération régionale et internationale pour créer des changements positifs et durables. Cet état d’esprit coopératif constituera une base cruciale pour la COP 28 à Dubaï.
Ainsi, les expériences glanées lors de la COP 27 et de l’Égypte contribueront de manière significative à façonner l’agenda et les manœuvres de la COP 28 à Dubaï. Alors que le relais de l’action climatique passe de l’Égypte aux Émirats arabes unis, l’accent sera mis sur la continuité, la collaboration et la valorisation de l’élan généré lors de la COP 27.
Résultats attendus et négociations futures
Alors que la 28e session de la Conférence des Parties (COP28) approche en novembre à Expo City Dubaï, les dirigeants et les experts du monde entier se préparent à des négociations cruciales sur le changement climatique. L’événement est sur le point de constituer un moment charnière pour faire face à l’urgence mondiale croissante et atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
L’un des principaux objectifs de la COP28 sera d’établir un consensus clair sur la réduction de la production et des émissions de combustibles fossiles. Les dirigeants devraient faire pression pour des engagements nationaux plus ambitieux visant à réduire de moitié les émissions d’ici 2030, tout en gardant en vue la limite du réchauffement climatique de 1,5°C. Cet effort nécessitera des discussions et des collaborations approfondies entre les nations, en particulier sur le rôle des industries pétrolières et gazières dans la lutte contre le changement climatique.
Outre la réduction des émissions, le financement des initiatives climatiques sera un autre sujet brûlant de la COP28. Les délégués négocieront comment allouer et mobiliser efficacement les ressources pour lutter contre le changement climatique et aider les pays touchés. Compte tenu des disparités entre les pays dans leurs contributions au réchauffement climatique, des lignes directrices claires sur qui devrait supporter la charge financière seront recherchées.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné la nécessité urgente d'une action décisive et d'un changement transformateur lors de la COP28, soulignant que chaque nation doit jouer un rôle dans la lutte contre la crise climatique mondiale. Les résultats de la conférence prévoient des mesures audacieuses vers la réalisation des objectifs de développement durable fixés par l'ONU.
L'engagement des Émirats arabes unis envers la COP28 est illustré par son ministre de l'Industrie et des Technologies avancées, qui souligne le rôle crucial de l'innovation technologique dans la transition vers une économie plus verte. La conférence présentera les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables et d'autres technologies durables, permettant aux pays participants d'explorer de nouvelles voies de collaboration pour parvenir à un avenir à faibles émissions de carbone.
En conclusion, la COP28 à Dubaï constitue un moment crucial pour les négociations sur le climat, dont les résultats attendus sont axés sur la réduction des émissions, le financement du climat et l’innovation technologique. Alors que les experts et les dirigeants s’engagent dans des délibérations intenses, le monde se tournera vers la COP28 pour des progrès significatifs dans la lutte contre la crise climatique.
Conflits d’intérêts lors du Sommet sur le climat
Le prochain sommet sur le climat COP28, prévu à Dubaï en décembre 2023, fait face à d'intenses réactions négatives en raison de conflits d'intérêts potentiels avec la nomination du chef du pétrole, le sultan al-Jaber, comme président désigné de la COP28. Les militants du climat et les groupes de la société civile ont exprimé leurs inquiétudes, remettant en question l’opportunité de confier à une figure clé de l’industrie pétrolière une position aussi importante dans un événement mondial centré sur le changement climatique.
Les Émirats arabes unis (EAU), en tant que grand pays producteur de pétrole, ont déjà fait l’objet de critiques concernant le potentiel de greenwashing lors du sommet climatique COP28. Cette nomination controversée ne fait qu'ajouter à la plainte, puisque le sultan al-Jaber est également à la tête de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis. Les critiques affirment que cela pourrait compromettre l'intégrité du sommet, dans la mesure où le rôle du président désigné consiste à superviser les négociations et à faire progresser l'action climatique.
En réponse à ces préoccupations, le directeur général de la COP28 a défendu cette nomination, affirmant qu'il n'y avait aucun conflit d'intérêts entre la direction du sommet sur le climat et la direction de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis. Le Directeur général a également souligné la nécessité d'une collaboration entre les producteurs d'énergie et les gouvernements pour lutter efficacement contre le changement climatique.
De plus, la COP28 n'est pas le premier sommet sur le climat dans un État arabe, puisque l'Égypte a accueilli l'événement en 2022. Par conséquent, l'accueil de la COP28 par les Émirats arabes unis a un précédent historique, soulignant la nécessité de la participation de tous les pays pour relever les défis du changement climatique. Cependant, la nomination d’un chef du secteur pétrolier comme président désigné reste une question controversée que les militants pour le climat et les groupes de la société civile n’ignoreront probablement pas.
Malgré la controverse, il est également essentiel de reconnaître le rôle des pays producteurs d’énergie dans les négociations sur le climat, car la transition vers un avenir plus vert et durable nécessite une coopération mondiale. Même si le conflit d’intérêts potentiel ne doit pas être ignoré, il rappelle l’interaction complexe entre les secteurs énergétiques traditionnels et la nécessité urgente d’une action climatique lors du sommet COP28 à Dubaï.